Amouriès et ses secrets

La marque "Amouriès" :

Cette marque témoigne de ma rencontre avec le terroir provençal dont je suis tombé sous le charme et qui m'a poussé à construire mon projet d'installation en tant qu'oléiculteur. C'est donc cet amour de la terre et des bons produits que je souhaite partager avec vous.

Amouriès fait également écho à mon projet d'huile d'olive parcellaire que je conduis ici : à Mouriès, première commune oléicole de France.

Le producteur :

Petit fils d'agriculteurs normands, un retour à la terre a germé dans ma tête il y a maintenant 2 ans. Fruit d'une longue réflexion, j'ai ainsi fait le choix de cultiver des oliviers dans le Sud de la France.

 La recherche du terrain de mes rêves a alors débuté et je suis allé me former en parallèle au CFPPA du Gard à Rodilhan.

Cette expérience théorique et pratique est venue confirmer mon choix de vie mais également enrichir mes connaissances acquises lors de mes recherches.

J'ai appris la conduite d'une oliveraie : méthodes de taille, fertilisation, lutte contre les maladies et ravageurs. Mon formateur, producteur et moulinier, a également abordé d'autres thèmes clés comme la plantation et la dégustation.

Pour l'avenir je souhaite continuer à me former notamment pour devenir juré de concours oléicoles mais également pour un jour, pourquoi pas, devenir moulinier. En attendant, j'ai plein de projets qui fourmillent dans ma tête : agroforesterie, plantes aromatiques, apiculture, cosmétiques ... à suivre !

L'oliveraie et sa conduite en BIO :

Elle est composée de près de 1000 oliviers dans les proportions suivantes : Aglandau (40%), Salonenque (40%), Grossane (10%) et Verdale des Bouches-du-Rhône (10%).

L'irrigation par un forage est raisonnée et permet de pallier aux périodes de sécheresse pouvant altérer la floraison, la formation du fruit ainsi que son grossissement.

L'oliveraie est par ailleurs maintenue enherbée pour limiter l'érosion et favoriser la biodiversité. 

Le sol est composé d'une terre chaude, peu profonde (typique de la Crau) et de texture argile limono-sableuse. Cette terre bien pourvue en matière organique est toutefois amendée chaque année avec un engrais organique afin de compenser les pertes liées à la récolte des olives.

Une taille annuelle est également réalisée au printemps pour limiter le phénomène d'alternance de la production. Cela permet également d'aérer le feuillage pour lutter contre les maladies comme l'œil de paon ou la cercosporiose. 

En complément, un traitement préventif au cuivre (bouillie bordelaise) est recommandé si les signes de maladies de feuillage sont présents.

Pour lutter contre la mouche de l'olive, des pièges sont réparties dans l'oliveraie afin de quantifier sa présence. Si nécessaire, les olives sont alors enduites d'argile pour désorienter la mouche et empêcher la ponte sur les olives.

Toutes les méthodes de culture énoncées ci-dessus respectent le cahier des charges de l'agriculture biologique. La certification BIO sera effective pour la récolte de 2024, après 3 années de conversion.

Pour développer de nouvelles huiles mais également pouvoir vous proposer des olives de table, une nouvelle plantation de 540 jeunes oliviers a vu le jour début mai 2022.

L'AOP Vallée des Baux-de-Provence :

Une des appellations d'origine protégée les plus anciennes et les plus réputés de France.

Le cahier des charges à respecter comprend notamment : l'aire géographique, les variétés, la densité de plantation, les méthodes de récolte et d'extraction de l'huile ainsi qu'une traçabilité sur toute la chaîne.

Une commission de dégustation valide également la mise en marché de chaque lot.

Les 4 variétés principales de l'AOP sont les suivantes : Salonenque, Aglandau, Verdale et GrossaneOn peut également retrouver la variété Picholine ou d'autres variétés locales en faible proportion.

L'association de ces 4 variétés et du terroir garantit une identité commune à l'assemble des huiles en AOP Vallée des Baux de Provence.

Une diversité de goûts propre à chaque Domaine :

Cela étant-dit, la spécificité de chaque sol, la proportion de chaque variété dans l'oliveraie, la date de récolte, la qualité des olives, l'extraction dans des délais courts ainsi que le travail du moulinier influencent le goût de l'huile.